OBSERVATIONS.
Relatives à la composition et à l’objet de ces Mémoires.
LORSQUE j’eus publié ma Réfutation de la théorie pneumatique, je sentis que
l’ordre même des articles auxquels j’avais répondu, et que la briéveté que
j’avais été forcé de donner à chacune de mes réponses, pour qu’elles puissent
rester en regard avec les propositions qu’elles réfutaient, exigeaient ailleurs
une exposition un peu développée des bases d’après lesquelles je partais. Cela
devenait nécessaire, afin qu’on pût voir que ce n’était point d’après des
hypothèses arbitraires que j’avais entrepris de réfuter une théorie aussi
célèbre et aussi accréditée que la théorie pneumatique.
Je conçus alors l’idée d’exécuter cette exposition des bâses de mes raisonnemens
en physique, dans un petit nombre de Mémoires qu’il était, à ce que j’ai cru, de
mon devoir, comme membre de l’Institut National, de présenter à la classe des
sciences de cet Institut, et de le soumettre à son jugement.
Il était convenable pour l’intérêt de la science, et très-avantageux pour moi,
que mes principes sur la physique et les nouvelles considérations que
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